LODOCAT  
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Chrétientés lotharingiennes-Dorsale catholique IXe-XVIIIe siècles

Responsables du projet : Christine BARRALIS (Coordinatrice et Axe 2), Marie-Élisabeth HENNEAU (Axe 1), Yves KRUMENACKER (Axe 3)
Membres associés : Juliette DOR, Annick DELFOSSE, Marie-Elisabeth HENNEAU, Alain MARCHANDISSE, Julie PIRONT (Post-Doc)

ANR-Agence nationale de la recherche (Fr), Projet Défi de tous les savoirs (DS10), (01/2015 – 07/2018)

Il s'agit d'étudier de façon diachronique l'originalité des formes de christianisme développées dans des zones « de marge », à cheval sur des frontières politiques, religieuses et linguistiques : l'espace de la Lotharingie puis des « pays d'entre-deux » médiévaux (de la mer du Nord à la Savoie), qui, augmentés du Milanais, ont constitué à l'époque moderne la « Dorsale catholique » face aux protestantismes. Ces spécificités ont souvent été affirmées, mais rarement démontrées. L'objectif est donc de repenser les facteurs explicatifs et les modalités d'une telle multiplicité d'expériences religieuses, de leur diffusion, de leurs succès ou échecs, en faisant mieux ressortir ce qui relève de la conjoncture ponctuelle et ce qui relève de phénomènes structurels, liés à la spécificité de ces régions sur le plan politico-religieux.

Trois axes ont été retenus pour ce projet :

  1. L'engagement des femmes : variété et spécificité des vocations féminines, réseaux sociaux, relations avec les autorités masculines, écrits féminins
  2. Les modèles pastoraux : modèles épiscopaux, formation et compétences des évêques, organisation du personnel diocésain, constitution des normes juridiques ou liturgiques, « cléricalisation » des pasteurs protestants
  3. Dévotions et politiques : promotion et diffusion des pratiques de dévotion : formes particulières de dévotion mariale, saints « politiques », dévotion aux anges.

Les travaux aboutiront à la publication d'un atlas raisonné, de plusieurs volumes d'études et de répertoires de sources, à des éditions de textes, à l'enrichissement de bases de données, à l'organisation d'une exposition et à la création de plusieurs sites.

Site web du projet

Institutions partenaires : CRUHL (U. Lorraine), LSH (U. Franche-Comté), LARHRA (CNRS), LLSETI (U. Savoie-Mont-Blanc), CREHS (U. Artois), Institut d'Histoire (U. Luxembourg), Università degli Studi di Milano

EDITEF  
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L'édition italienne dans l'espace francophone

Membres associés : Renaud ADAM

France, Agence nationale de la recherche (2013-2017)

Le projet L'édition italienne dans l'espace francophone à la première modernité (EDITEF) vise à fédérer les recherches sur la production, la diffusion et la conservation au nord des Alpes des livres italiens, un patrimoine indispensable à l'essor de l'Humanisme et de la Renaissance dans l'Europe continentale.

EDITEF est le fruit de la collaboration de nombreux chercheurs français et étrangers qui ont mis à profit leurs compétences afin de dessiner le périmètre thématique, chronologique et linguistique d'un projet qui portera sur des aspects socioculturels, bibliographiques et prosopographiques.

Site web du projet

Institutions partenaires : Bibliothèque Mazarine – Paris, Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance (CESR) – Tours, Dipartimento Beni Culturali DBC – Ravenna (Alma Mater Studiorum Bologna), Laboratoire Lettres, Arts du spectacle, Langues Romanes (LASLAR) – Caen, Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, Études Transfrontalières et Internationales (LLSETI) – Chambéry

LIMIA  
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Littérature d'Inspiration Médiévale dans les Imprimés Anciens

Responsable du projet : Nadine HENRARD
Membres associés : Renaud ADAM, Adélaïde LAMBERT, Alain MARCHANDISSE

Ce projet vise à appréhender le rôle joué par le monde de l'imprimerie quant à la connaissance, la transmission et la diffusion des récits médiévaux de langue française entre 1470 et 1550. Conçu dans une perspective interdisciplinaire, aux confins de l'histoire littéraire, de la philologie, de l'histoire culturelle et de l'histoire du livre, il vise à éclairer d'un jour nouveau la place occupée par la littérature médiévale narrative en langue française dans l'activité éditoriale des premiers imprimeurs, et ainsi, à mieux apprécier l'impact culturel de cette véritable révolution technologique et culturelle que constitue la naissance de l'imprimerie. Il s'articule autour de sept axes de recherche, qui correspondent aux sept catégories de textes narratifs diffusés par les premiers imprimeurs :

  • Matière épique
  • Fictions romanesques
  • Récits brefs
  • Matière antique
  • Historiographie
  • Récits de voyage
  • Hagiographie.

Outre les diverses manifestations scientifiques organisées dans le cadre de ce projet, il s'agira d'œuvrer à l'élaboration d'un répertoire de notices inédites destinées à recenser l'intégralité des imprimés de textes narratifs du Moyen Âge français publiés entre 1470 et 1550.

Site web du projet : En cours de construction

Institutions partenaires :
France : Université Charles-de-Gaulle Lille 3, Université du Littoral (laboratoire Alithila- – Côte d'Opale (Dunkerque et Boulogne-sur-Mer) ; Université Paris-Sorbonne ; Université de Reims – Champagne Ardenne ; Bibliothèque nationale de France
Italie : Università degli Studi di Milano, Università degli Studi internazionali di Roma, Università degli Studi di Siena, Università degli Studi di Torino, Università degli Studi di Udine,

Présentation et liste des membres

CSB  
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Cultures du Spectacle Baroque : la fête baroque entre Italie et Pays-Bas (1585-1685)

Responsables du projet : Annick DELFOSSE (ULg), avec Ralph DEKONINCK (UCL), Maarten DELBEKE et Koen VERMEIR.
Membres associés : Membres actifs : Rosa DE MARCO et Caroline HEERING
Anciens chercheurs : Minou SCHRAVEN, Alessandro SERRA, Laurent GRAILET (ULg), Grégory EMS (UCL)

BELSPO (03/2011-... )

Si la notion même de baroque a été largement questionnée, notamment quant à la validité de son application dans le champ des arts plastiques et de la littérature, elle a pu récemment être réinterrogée à la lumière des quelques rares études menées sur ce qu'il convient désormais d'appeler la « culture du spectacle ». Cette dernière appellation présente l'intérêt de réinscrire le champ des beaux-arts dans celui plus vaste des autres formes d'expression audio-visuelle comme le théâtre et la musique avec lesquelles ils fusionnent à des fins notamment de célébration d'un événement politique et/ou religieux. À côté de ces arts visuels et scéniques, la science a, elle aussi, contribué à l'élaboration de cette culture qui fait une grande place aux effets merveilleux rendus possibles par les progrès techniques, ces spectacles devenant ainsi des lieux d'expérimentation non seulement artistique mais aussi scientifique.

Ce projet inter-universitaire a pour objectif de proposer une approche renouvelée de la fête baroque dans l'espace des Pays-Bas en tentant de comprendre ses liens avec l'Italie – et plus généralement avec le croissant baroque baroque méditerranéen) et plus encore en étudiant non pas tant le discours de la fête baroque que ses dispositifs et ses mécanismes ainsi que la manière dont ceux-ci transforment les acteurs, les espaces, les objets et les temps.

Institutions partenaires : GEMCA, Academia Belgica, Institut Historique Belge de Rome et Fondation Nationale Princesse Marie-José.

EpistolarITA  
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Lettere italiane dell’Età Moderna

Responsables du projet : Paola MORENO et Gianluca VALENTI

Crédit : Opportunité stratégique, Université de Liège, janvier 2021/décembre 2022

Institutions partenaires : Archilet, Cultures of Knowledge, EMLO, EpistolART, Fondazione Memofonte, IDEA, Mapping the Republic of Letters, the Medici Archive Project, SKILLNET

Site web : http://epistolarita.uliege.be/

Ces dernières années, la création de plusieurs équipes de recherche multidisciplinaires et interuniversitaires a révélé l’importance des correspondances privées entre Moyen Âge et époque moderne. La floraison de projets internationaux axés sur les lettres a permis le repérage, l’édition et l’analyse de vastes corpus épistolaires, et les recherches d’archives visant à mettre en lumière le patrimoine documentaire européen sont aujourd’hui redevenues de grande actualité dans les sciences humaines.

Néanmoins, les recherches sur les textes épistolaires sont loin de se terminer. En 2021, à l’Université de Liège et sous la responsabilité scientifique de Gianluca Valenti et la supervision de Paola Moreno, a été lancé le projet « epistolarITA ». Ce projet s’articule sur deux axes : le premier vise à recenser, transcrire et analyser le vaste corpus, pour la plupart inédit, des textes épistolaires expédiés, entre le XVe et le XVIIe siècle, par des expatriés italiens aux anciens Pays-Bas. De leurs lettres – qui sont rédigées en plusieurs langues – ont été retenues celles écrites en italien et conservées dans les archives et les bibliothèques de Belgique.

Dans le cadre de ce même projet, nous avons développé une base de données permettant à l’utilisateur d’y introduire ses propres textes épistolaires. Ces textes seront automatiquement mis en relation avec un vaste corpus de lettres italiennes écrites entre le XVe et le XVIIe siècle. En retour, l’algorithme fournira à l’utilisateur les lettres qui sont sémantiquement les plus proches des textes insérés. De cette façon, il sera possible d’établir des nouvelles connexions, parfois inattendues, au sein de cette respublica literaria constituée de plusieurs milliers de textes épistolaires de la première Modernité.

PerformArt  
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Promoting, Patronising and Practising the Arts in Roman Aristocratic Families (1644-1740). The Contribution of Roman Families' Archives to the History of Performing Arts

Responsable du projet : Anne-Madeleine GOULET (CNRS)
Membre associé : Emilie CORSWAREM

H2020 actions ERC – 2015 Consolidator Grant (CoG) n° 681415 (01/09/2016 – 31/08/2022)

Rome, centre de la chrétienté et capitale des États pontificaux, parsemée d'églises et d'institutions religieuses, fut aussi aux XVIIe et XVIIIe siècles la scène de conflits et de rivalités intenses entre une vingtaine de grandes familles aristocratiques qui savaient employer les spectacles musicaux, théâtraux et chorégraphiques qu'elles organisaient pour marquer ouvertement leur positionnement politique. Cette production artistique des palais et des villas de villégiature de la noblesse a été beaucoup moins bien étudiée que la vie artistique de la cour pontificale, des grands théâtres de la cité ou des principales églises. C'est pour enrichir notre connaissance de l'histoire du spectacle à Rome au sein des élites romaines entre 1644 et 1740 à partir de l'abondante documentation que constituent les archives de onze familles importantes de la haute aristocratie que le projet Performart a été conçu et développé en prolongement d'une première expérience de quatre années du porteur du projet dans les archives romaines. La collaboration méthodique de plusieurs archivistes spécialisés et de spécialistes internationaux issus de disciplines diverses et complémentaires déjà engagés dans des thématiques de recherche liées à cette micro-société devrait assurer la mise à jour et la valorisation, à travers une base de données relationnelle, de documents originaux susceptibles d'éclairer les pratiques sociales et artistiques, les motivations et les conditions du mécénat, la cadre matériel de la production artistique, le statut de l'artiste et ses liens de plus ou moins grande dépendance à l'égard de ses protecteurs, enfin la portée politique, locale et internationale, de l'engagement de ces familles nobles dans la vie artistique de Rome.

Site web du projet

Institutions partenaires : CNRS (Host Institution), École française de Rome (Partner)

Musique et processus identitaire  
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Musique et processus identitaire : le cas des églises nationales romaines (16e et 17e siècles)

Responsable du projet : Emilie CORSWAREM, Marie-Alexis COLIN (ULB)
Membres associés : Jorge MORALES, Charles-Yvan ELISSECHE (ULB)

Le projet a été financé par le F.R.S-FNRS (PDR) entre 2015 et 2019.

Cette recherche vise à développer l'étude de la musique des églises nationales de Rome aux 16e et 17e siècles en posant la question – fondamentale – des échanges culturels entre ces institutions et les pays qu'elles représentent dans la cité pontificale.

Il s'agit, pour ce faire, d'analyser comment les traditions liturgiques et paraliturgiques, tel un mode d'expression privilégié de l'appartenance à une même entité « nationale », constituent l'un des axes autour desquels une communauté donnée se cimente en terre étrangère.

En filigrane de cette étude, ce sont donc tant la question de l'élaboration d'un processus identitaire d'une communauté sise en terre étrangère que celle de l'hybridation culturelle qui sont donc posées. C'est par ailleurs une meilleure compréhension de la dialectique des échanges culturels qui s'opèrent à Rome qui est visée.

Institutions partenaires : Université libre de Bruxelles

Sacer Horror  
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L'expérience du merveilleux au coeur des récits de fête

Responsable du projet : Annick DELFOSSE
Membres associés : Rosa DE MARCO, Pedro GERMANO LEAL

FRS-FNRS (PDR, 10/2016 – 09/2018)

Ce projet, qui prolonge le projet Cultures du Spectacle Baroque, a pour objectif de proposer une étude renouvelée des relations de festivités religieuses, ces relations étant envisagées comme lieu de recréation de l'événement et non comme simple chronique de ce dernier. Nos travaux se concentrent sur les relations jésuites relatives aux solennités organisées pour la double canonisation d'Ignace de Loyola et de François-Xavier (1622) dans le but de démontrer que les jésuites ont contribué au renouvellement du langage de la fête en mettant l'accent, dans leurs relations, sur les effets des dispositifs spectaculaires. Il s'agira plus précisément de comprendre les stratégies discursives qui permettent au « scriptor » jésuite de rendre compte par l'écrit de la force performative de la cérémonie et de l'expérience religieuse attendue. Trois champs sémantiques seront en particulier explorés et croisés : celui des apparati (arcs de triomphe, architectures éphémères, chars de procession...), celui des performances (pyrotechnie, joutes rhétoriques, tableaux vivants...) et celui des effets (émerveillement, joie, stupeur...). Cette analyse repose sur le développement et l'exploitation de la base de données « Cultures du spectacle baroque ».

Institutions partenaires : GEMCA-UCL (Ralph DEKONINCK et Caroline HEERING)

SULUK  
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La Chronique des Ayyoubides et des Mamelouks d'al-Maqrizi : édition critique, traduction annotée et étude d'al-Sulūk

Responsable du projet : Frédéric BAUDEN
Membres associés : Elise FRANSSEN

CSR (Crédit classique, 01/04/2015 – 31/12/2017)

Le projet vise à la publication et l'étude du texte d'al-Sulūk avec une nouvelle approche puisque l'équipe pluridisciplinaire mettra à profit différents matériaux qui attestent de la méthode de travail d'al-Maqrizi (carnets de notes, manuscrits holographes, résumés de sources exploitées de sa main). Il consistera en la préparation d'une édition critique définitive tenant compte de l'ensemble des manuscrits disponibles avec traduction anglaise de l'ensemble du texte basée sur la nouvelle édition et accompagnée d'une annotation digne de ce nom permettra aux chercheurs non arabisants d'avoir enfin accès à l'intégralité du texte et non plus seulement à certaines parties.

EpistolART  
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EpistolART. Les correspondances artistiques à la Renaissance

Responsables du projet : Paola MORENO (promotrice porte-parole), Dominique ALLART, Annick DELFOSSE, Laure FAGNART (co-promotrices)
Membres associés : Cristiano AMENDOLA, Lucia AQUINO, Alessandro ARESTI, Mariaelena BUGINI, Rosa DE MARCO, Antonio GEREMICCA, Hélène MIESSE, Gianluca VALENTI, Claudia MARCONATO, Eva TRIZZULLO, François PUTZ

Le projet a été financé par la Communauté française de Belgique / Action de recherche concertée (ARC) entre 2013 et 2017.

Le projet EpistolART vise à répertorier, éditer et analyser les échanges épistolaires relatifs aux arts et aux artistes des XIVe, XVe et XVIe siècles. Jusqu'à présent, il se concentre sur le Carteggio inedito d'artisti dei secoli XIV, XV, XVI (éd. Johannes W. Gaye, 3 vol., 1839-1840) et propose une réédition des lettres publiées par le chercheur allemand. Ces rééditions sont versées dans une base de données on-line, accompagnées d'une reproduction photographique du document, d'une description matérielle et d'un apparat philologique. L'ensemble du corpus ainsi constitué peut être interrogé de façon transversale, sous l'angle codicologique, paléographique, lexical, philologique et historique. Il se prête à des recherches multidisciplinaires, portant sur des auteurs singuliers comme sur des questions de langue ou des configurations textuelles, ainsi que sur les préoccupations artistiques dont les lettres sont l'expression. L'un des enjeux du projet est de proposer un modèle permettant d'éviter la perte d'informations et les altérations de sens inhérentes à l'exploitation, fréquente dans la littérature sur l'art, d'extraits de textes traduits et décontextualisés.

Site web du projet

Institutions partenaires : ARCHILET – Reti espistolari. Archivio delle corrispondenze letterarie di età moderna (secoli XVI-XVII), Bibliothèques virtuelles humanistes / Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, Université François Rabelais de Tours, Casa Buonarroti, CIPL – Centre Informatique de Philosophie et Lettres (Université de Liège), EMLO – Early Modern Letters online, The Medici Archive Project

La « paix des dames »  
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Entre diplomatie, mises en scène du pouvoir et célébrations

Responsable du projet : Laure FAGNART
Membre associé : Jonathan DUMONT

Le projet a été financé par le F.R.S.-FNRS (CDR) et le Programme Tournesol, mis en œuvre par Wallonie-Bruxelles International en collaboration avec le F.R.S.-FNRS entre 2016 et 2019.

Parmi toutes les femmes qui ont exercé une fonction de pouvoir dans l’Europe de la Renaissance, Louise de Savoie (1476-1531), mère de François Ier, et Marguerite d’Autriche (1480-1530), tante de Charles Quint, sont parmi les plus célèbres. Le traité de paix qu’elles négocièrent ensemble et signèrent, au nom de leurs fils et neveu, à Cambrai, en 1529, ne l’est pas moins. Demeuré dans les mémoires comme la « paix des Dames », cet accord mit fin à la deuxième guerre que se livraient le roi de France et l’empereur. La rencontre – dominée par des figures féminines de premier plan – fut le théâtre d’intenses tractations entre la France d’une part, l’Empire, les Anciens Pays-Bas et les Espagnes de l’autre.

Dans le cadre du projet, deux rencontres internationales ont été organisées, l’une en 2017 à l’Université de Liège, l’autre en 2018 au Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse. Un imposant ouvrage collectif – avec trente-deux contributions – a été publié en 2021, dans la collection « Renaissance » des Presses universitaires François Rabelais de Tours. Ce livre étudie la négociation de paix en elle-même, le cérémonial qui l’a entourée et la façon dont l’accord a été rendu public et célébré. Au-delà, on comprend le rôle que les femmes jouent dans les processus de pacification. On entend, aussi, contribuer à l’histoire de la construction, de la représentation et de la mise en scène des pouvoirs, spécialement en ce qui concerne le pouvoir féminin.

Institutions partenaires : Österreichische Akademie der Wissenschaften de Vienne (Jonathan DUMONT) ; Monastère royal de Brou, Bourg-en-Bresse (Pierre-Gilles GIRAULT) ; Sorbonne Université (Nicolas LE ROUX).

ELEO  
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Ex(-)Libris ex Oriente

Responsable du projet : Frédéric BAUDEN
Membres associés : Tufan KARA, Elise FRANSSEN

FNRS, (CDR, 01/01/2015 – 31/12/2016)

La base de données Ex(-)libris ex Oriente permet d'améliorer notre connaissance de l'histoire du livre en Islam à travers de multiples études relevant de l'histoire des idées (lectures et notes des savants), de l'histoire sociale, économique et urbaine, de la topographie historique (identification des toponymes, localisation des bibliothèques), et bien sûr des études biographiques (identification des propriétaires/collectionneurs/commanditaires, identification des écritures des savants).

Site web du projet

modifié le 04/04/2024

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