Des sources plurielles


Les sources – quelle que soit leur nature : manuscrites, imprimées, monumentales, figurées ou musicales – sont à l'origine de la majorité des recherches menées en sciences humaines. Elles se taillent donc la part du lion dans plusieurs projets développés au sein de l'UR. Pour la plupart, les projets de l'axe 3 sont fondés sur un retour à la source originale. Ils visent à analyser, dans leurs matérialités, leurs contenus et leurs fonctions, des corpus qui, pour nombre d'entre eux, sont inédits. Une attention privilégiée est également accordée aux processus de création, de transmission, de circulation, de réécriture, d'interprétation, de copie, de falsification. Un accent particulier est mis sur l'étude de l'opera omnia (y compris la correspondance) de plusieurs auteurs/autrices, qu'il s'agisse d'écrivain.e.s, d'artistes, de compositeur.trice.s, d'historien.ne.s ou de savant.e.s. L'un des objectifs poursuivis par l'UR est de rendre les corpus, qu'il s'agisse d'œuvres narratives ou de documents issus de dépôts d'archives, accessibles par le biais d'éditions critiques, de traductions et/ou de commentaires (y compris en recourant aux possibilités offertes par le numérique et l'Open Access et via des collaborations avec des musiciens pouvant mettre à l'épreuve les éditions musicales).

Cet axe s'adosse notamment au riche fonds patrimonial de l'Université de Liège, qui, depuis sa fondation en 1817, a d'abord été doté de livres provenant des bibliothèques religieuses de l'ancienne Principauté de Liège, puis a réussi, au gré de donations, de legs et d'achats successifs, à se constituer une remarquable collection de milliers de manuscrits et d'imprimés médiévaux et modernes. Avec quelque 6 000 manuscrits, 500 incunables, près de 5 000 livres imprimés au XVIe siècle et 11 000 au XVIIe siècle, l'ULiège possède la troisième collection patrimoniale la plus riche de Belgique, positionnant celle-ci juste derrière celles de la Bibliothèque royale de Belgique et de la bibliothèque de l'Université de Gand. Il s'agit du fonds ancien le plus important de la partie francophone du pays, au sein duquel figurent des témoignages exceptionnels de l'art de l'enluminure européenne, certains exemples rares ou uniques d'incunables, des unica de compositeurs de renom et un fonds de première importance de plus de 500 manuscrits orientaux, le plus riche de Belgique.

 

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